est un quadruple assassinat qui s’est déroulé dans des circonstances mystérieuses le sur un parking situé à la limite des communes de Chevaline, et de Doussard, dans le parc naturel régional des Bauges en Haute-Savoie. À ce jour, aucune hypothèse n’est privilégiée pour expliquer ce drame malgré plusieurs enquêtes en cours.
Le mercredi , un cycliste, William Brett Martin, 53 ans, ancien membre de la Royal Air Force, originaire du Sussex, effectue une randonnée sur le chemin de la Combe d’Ire, dans une zone forestière de la commune de Chevaline, sur les hauteurs du lac d’Annecy. En chemin, il se fait doubler à 15 h 15 par un autre cycliste, croise ensuite un 4×4 « vert ou de couleur sombre » puis, quelques minutes plus tard, une moto. À 15 h 48, il découvre la scène du crime, qu’il décrira précisément lors d’une conférence de presse aux médias britanniques le 12 septembre 2012. Arrivant aux abords du parking situé au bout de la route forestière, il aperçoit une petite fille tituber sur le chemin, puis tomber.
Il croit percevoir un accident de la route, avec la présence d’une voiture, un break BMW Série 5 immatriculé au Royaume-Uni, et d’un cycliste gisant à terre. Mais il se rend rapidement compte qu’il s’agit de tout autre chose. Le cycliste est mort. Le moteur de la voiture est en marche et les roues tournent sur elles-mêmes. Il remarque « quelques trous » en s’approchant du côté conducteur, et perçoit une odeur de brûlé. Il brise alors la vitre côté conducteur et coupe le contact au tableau de bord. Il déclare qu’il voit « beaucoup de sang et des têtes trouées de balles », comme « dans une scène d’un film d’Hollywood ». Il met la fillette en position latérale de sécurité, déplace le corps du cycliste de peur qu’il ne soit écrasé et va chercher du secours. L’enquête déterminera peu de temps après, du fait de la présence de passeports, qu’il s’agit de la famille Al-Hilli.
Vers 18 heures, de nombreux gendarmes, médecins légistes et experts balistiques de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale investissent la scène de crime. Un hélicoptère survole les environs immédiats du drame.
À 23 heures, un vacancier logeant dans le même camping que la famille anglaise propriétaire du break, avertit les enquêteurs de l’existence d’une seconde fillette. Vers minuit, soit près de huit heures après les faits, elle est retrouvée par les gendarmes, saine et sauve. La petite était cachée sur le plancher arrière de la voiture sous les jambes de sa mère. Prostrée, la fillette n’avait pas attiré l’attention des gendarmes, qui attendaient l’arrivée de la police scientifique.
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Tuerie de Chevaline de Wikipédia en français (auteurs)
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